BIEN AVANT STAR WARS, PHILIPPE DRUILLET

Parmi les inspirations plus ou moins avouées de George Lucas dans la création de son opéra de l’espace, sont invariablement avancés Le Seigneur des anneaux de J. R. R. Tolkien, Le Héros aux mille et un visages de Joseph Campbell, les arcanes du bouddhisme, sans oublier Stanley Kubrick, Akira Kurosawa ou Fritz Lang. Mais bien peu, en dehors des bédéphiles et des exégètes de Star Wars, savent qu’un petit Français figure dans le panthéon personnel et artistique de Lucas.

Druillet et Lucas ne se sont croisés qu’une seule fois en trente ans : « Nous avons très peu échangé. C’était à Paris, à l’occasion de je ne sais quel événement autour de Star Wars. Nous préférons l’écriture pour dialoguer. Je lui envoie mes parutions, George me répond, il me commande des peintures… Il est immensément riche, et si moi je suis beaucoup plus connu que riche, je n’en ressens aucune amertume. Ma plus grande joie est de voir dans ses films, comme dans ceux de Scott ou Friedkin, une trace de mon œuvre. » Certes, Philippe Druillet n’est pas devenu multimilliardaire avec ses bandes dessinées, mais comme bon nombre de ses camarades dessinateurs (Bilal, Moebius…), c’est aujourd’hui un artiste très prisé des galeries d’art contemporain. Lors d’une récente vente de ses planches chez Christie’s, leur acquéreur a préféré rester anonyme, mais des sources bien informées ont avancé un nom : George Lucas.

Media : Le point Pop Culture
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